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Art millénaire qui a traversé les âges et les frontières, le dessin continue de toucher des millions d’amateurs à travers le monde et d’attirer de nouveaux adeptes de tous horizons confondus. Cette technique, qui consiste tout bonnement à représenter en deux dimensions des objets, paysages ou portraits, se décline en différents types spécifiques comme le dessin d’architecture, de mode ou technique. Mais à la base de toutes ces disciplines se trouve le dessin classique, qui se distingue par sa recherche du vrai, plutôt que de l’imagination ou de l’émotion, les détails y sont précis et cherchent à refléter au mieux la réalité. Le dessin classique est celui qu’on apprend généralement en premier, puisqu’une fois maîtrisé, les autres formes de dessin sont très faciles à intégrer.

Le bon matériel

Avant de se lancer dans le dessin, il faut s’outiller correctement. En effet, le matériel est essentiel à un apprentissage efficace, à une bonne pratique du dessin et aux meilleurs résultats. Pas de panique cependant, le dessin classique a l’avantage de ne nécessiter que quelques accessoires. Il faut ainsi se procurer du papier à dessin pour y faire ses oeuvres, mais aussi un sketchbook pour y faire ses esquisses. Au niveau des crayons, on utilise des crayons à mine de plomb de différentes tailles, fusain esquisse et compressé et des graphites.

L’observation

Le dessin classique étant du dessin d’observation, du moins dans ses premières heures, il est essentiel de savoir observer. Ceci peut sembler évident, et pourtant, nombreux sont les étudiants en dessin qui échouent à cette étape fondamentale. La seule manière de bien dessiner un objet et de l’observer minutieusement, d’y revenir constamment et d’en analyser chaque détail. Le sens de l’observation se développe avec le temps, alors le plus on observe, le meilleur on devient à observer.

La perspective

Probablement l’une des leçons les plus difficiles à intégrer pour un nouvel étudiant: la notion de perspective peut prendre des années avant d’être entièrement maîtrisée. En fait, quand on parle de perspective, on fait généralement référence à la difficulté de traduire sur papier l’échelle dans laquelle nous observons en trois dimensions.

Pour faciliter l’apprentissage, on commence généralement avec un petit détail, avant d’y ajouter progressivement du décor. Les premiers résultats sont souvent mal proportionnés, alors on a recours à des repères ou des grilles pour se focaliser sur une partie avant l’autre, et finir par représenter correctement la réalité.

L’ombre et la lumière

Participant à l’effet de perspective, les notions d’ombre et de lumière sont importantes pour rendre un dessin basique absolument réaliste. En effet, on ne perçoit pas de forme sans lumière, et il n’y a pas de lumière sans ombre. Pour arriver à bien représenter un objet ou à reproduire un portrait que l’on observerait, il faudra prendre en considération la source lumineuse, sa taille, son intensité et sa direction. Une pomme en plein jour ne sera pas la même qu’une pomme illuminée par une bougie par exemple.

Les volumes et la profondeur

Autre élément important participant à l’effet de perspective: la notion de volume et de profondeur. En effet, les formes se dessinent différemment dans l’espace selon l’objet, sa texture et les effets de profondeur qui y existent. Par exemple, un arbre enneigé aura un certain aspect reconnaissable en dessin, très différent du léger voile d’une robe ou du profond drapé d’un rideau en velours.

Finalement, pour évoluer et réussir en dessin classique, l’observation minutieuse du sujet étudié est primordiale, permettant ainsi de souligner la forme, la texture, la disposition et tout ce qui rend cet objet unique dans l’oeil du dessinateur.