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Dans le domaine de la peinture, le chevalet est un support utilisé pour tenir, travailler ou encore présenter une oeuvre de petite ou de grande dimension. Très utile, le chevalet de peinture permet d’ajuster votre position lorsque vous peignez, mais aussi de s’adapter à la lumière de la pièce où vous vous trouvez. Alors qu’il existe de multiples sortes de chevalets, d’ateliers, de campagnes ou de tables, eux-mêmes déclinés en différents formats, comment choisir son chevalet de peinture ?

Les questions à se poser pour choisir son chevalet de peinture

  • Sur quel type de support souhaitez-vous peindre, toiles, papiers, cartons, etc. ?
  • De quelle grandeur sera votre oeuvre ?
  • Souhaitez-vous peindre en intérieur ou plutôt à l’extérieur ?
  • Aurez-vous beaucoup d’espace dans votre lieu de votre travail ?

Les différents types de chevalets et leur utilisation optimale

Le chevalet d’atelier

Les chevalets d’atelier sont prédestinés à un usage intérieur car leur taille implique qu’ils sont généralement difficilement transportables. Ils sont également des chevalets qui nécessitent un espace assez conséquent, au risque d’être un peu trop encombrants dans une petite pièce. Leurs principales caractéristiques et points forts sont qu’ils sont des chevalets très robustes, très stables qui peuvent accueillir les toiles les plus grandes, lourdes et sont également équipés de casiers servant à accueillir le reste du matériel d’un peintre comme la peinture et les pinceaux. On les retrouve dans différentes gammes de prix, des plus basiques aux plus luxueux. Certains sont dotés de roulettes et d’autres peuvent même accueillir deux toiles en même temps. On retrouve deux variétés de chevalets d’atelier :

  • Le trépied

Le trépied est une sorte de chevalet d’atelier sur deux pieds montés d’un seul bloc avec un rail vertical sur lequel peut coulisser le rail horizontal afin de pouvoir ajuster et maintenir différentes tailles de toiles. Également composé d’un troisième pied à l’arrière qui est lui aussi inclinable, le trépied permet alors stabilité, mais aussi inclinaison des oeuvres en cours de réalisation.

  • Le socle en H

Le socle en H est une variante de chevalet d’atelier qui est plus imposant (horizontalement) que son cousin le trépied. Comme son nom l’indique, sa structure forme un H, ce qui permet de maintenir les toiles les plus lourdes sur un seul pied épais. Souvent sur roulettes, ils sont également dotés d’une barre de support horizontale pouvant être ajustée pour chaque toile.

Le chevalet de campagne

Le chevalet de campagne a lui aussi une forme de trépied, mais ses caractéristiques sont qu’il est beaucoup plus léger et compact que les trépieds chevalets d’ateliers. Parce qu’il pèse au maximum 2 kg, il peut être transporté très facilement, et on peut alors le croiser comme support pour des peintures réalisées dans des musées, mais aussi en extérieur pour des peintures de paysages. Souvent faits en bois de hêtre ou de pin, ils existent désormais en aluminium et parfois accompagné d’un sac de transport, pour partir peindre à la campagne !

Le chevalet de table

Ce chevalet de très petite taille est, comme son nom l’indique, destiné à être posé sur une table ou tout autre support. Ces supports permettent de travailler dans des lieux qui ne peuvent pas accueillir un grand chevalet et ont généralement la forme du socle en H. On les retrouve de différentes tailles pour accueillir plusieurs formats de toiles.

Le chevalet boîte

Compacte et très pratique à transporter, le chevalet boîte est le chevalet de prédilection des peintres qui travaillent sur papier ou encore sur carton. Contrairement aux autres sortes de chevalets, il est doté d’un dossier pour les soutenir. Vous trouverez des chevalets boîtes qui peuvent être montés sur trépieds afin de pouvoir obtenir plus de stabilité. L’autre grand avantage du chevalet boîte est qu’il peut être ouvert horizontalement, ce qui fait de lui le chevalet favori des aquarellistes.